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        comme…                         COMPROMIS                            n. m.

A partir de 1128, l’institution est dirigée par un prieur puis par un Abbé choisi canoniquement par le Chapitre. Les modalités à respecter lors de l’élection de l’Abbé, qui ne peut s’effectuer que par les membres du couvent, furent précisées en 1147 dans une Bulle du Saint-Siège. La papauté condamna d’emblée toute action violente ou sournoise visant à prendre le pouvoir sur le monastère. 

Des sources documentaires ultérieures retracent le déroulement de la cérémonie qui débute, dès l’inhumation de l’Abbé défunt, par l’assemblée des chanoines que préside le plus ancien des confrères. Le nouvel élu est ensuite appelé à se déterminer. S’il accepte la charge ecclésiastique, le résultat de l’élection est publié.

Aux XIIe et XIIIe siècles, les abbatiats semblent résulter d’une élection libre par la communauté même si parfois la division qui règne au sein du chapitre ne permet pas de procéder à un vote consensuel. Ce fut le cas notamment à la fin du XIIIe siècle où le couvent a procédé, selon la terminologie employée, à un compromis. Trois membres de la communauté, considérés par leurs confrères comme dignes de confiance, sont alors désignés pour choisir le nouvel Abbé avant qu’une chandelle ne se consume entièrement. Ce choix est ensuite attesté par le Chapitre.

 


         comme…                           CAPUCINS                                   n. m.

Les Capucins sont issus d’une réforme de 1528 des frères franciscains disciples de saint François d’Assise. Envoyés par s. François de Sales et fr. Chérubin de Maurienne, les Capucins arrivèrent en Valais dans le cadre de la réforme catholique en 1602. Passant par Monthey, ils ont été accueillis par l’Abbaye de St-Maurice. Ils se sont tout d’abord  installés au lieu dit Saint-Laurent. La communauté est érigée en 1610. L’insalubrité des lieux et la mort de frères les incitèrent à quitter la ville. Retenus par le capitaine Antoine de Quartéry aux Paluds, ils s’installèrent sous le Bourg, là où le capitaine possédait deux maisons. Construit en 1647, le Couvent fut détruit par le grand incendie de 1693 et reconstruit trois ans plus tard. Voilà donc un peu plus de 400 ans que les Capucins résident à St-Maurice.

En 1880, les Capucins ouvrirent un Scolasticat, petit séminaire pour les vocations de jeunes gens désirant devenir frères. Agrandi notamment en 1940 avec la construction d’une chapelle art-déco réalisée par le groupe St-Luc et St-Maurice d’Alexandre Cingria, le bâtiment est devenu Foyer Franciscain en 1972. En 2004, la Province des Capucins décidait de rénover le Couvent et le Foyer Franciscain pour abriter le projet de formation à la spiritualité franciscaine appelé « Le Souffle d’Assise » qui propose un Trimestre franciscain (douze semaines de formation), des journées de lecture des sources franciscaines, des pèlerinages d’un jour, des retraites, etc. En 2013, Le Foyer Franciscain est devenu Hôtellerie Franciscaine, hôtel classé Swiss Lodge, avec une spécialité hôtel séminaire, élargissant du même coup la provenance des hôtes.

Pour en savoir plus, cliquez ici (les capucins) ou (hôtellerie franciscaine).

 

Abbaye 1500 (c) 2014

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